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Mtl police not interested in enforcing advertising ban unless its part of trafficking

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Mtl police not interested in enforcing advertising ban unless its part of trafficking strategy.

[url]http://www.ledevoir.com/politique/canada/426200/prostitution-pas-d-arrestations-de-masse-en-vue-a-montreal[/url]

Prostitution: pas dâ??arrestations de masse en vue à Montréal
Le SPVM ne compte pas changer son plan stratégique malgré lâ??entrée en vigueur de la nouvelle loi

La nouvelle loi sur la prostitution est entrée en vigueur ce week-end, mais ses détracteurs qui craignaient une victimisation des prostituées seront rassurés. La police de Montréal nâ??a pas lâ??intention de modifier son approche envers la prostitution de rue afin de procéder à plus dâ??arrestations.

En entrevue avec Le Devoir, lâ??inspectrice-chef Johanne Paquin, responsable du dossier prostitution au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), affirme sans détour que le « plan stratégique tient toujours la route » malgré lâ??entrée en vigueur du projet de loi C-36. Ce « plan stratégique » cible trois activités auxquelles le SPVM sâ??attaque en priorité : lâ??exploitation sexuelle des mineurs, la traite de personnes et la cohabitation problématique avec les résidants dans certaines zones sensibles. « Ã?a ne changera rien dans notre plan en tant que tel parce que, pour nous, dans notre réflexion, la prostituée est une victime », dit Mme Paquin.

Il nâ??est donc pas question de sâ??attaquer plus spécifiquement aux prostituées pratiquant dans les environs dâ??écoles, de parcs, de garderies ou de lieux de culte, comme le commande maintenant la loi. Le C-36 accorde une sorte dâ??amnistie aux prostituées, mais pas lorsquâ??elles travaillent près de ces lieux, et ce, indépendamment de lâ??heure du jour ou de la nuit. Lâ??inspectrice Paquin explique quâ??elle nâ??a jamais toléré la prostitution à proximité dâ??une école le jour. Mais la nuit ? Elle laisse entendre quâ??il faudrait une plainte pour intervenir.

« Ã? deux heures du matin, je ne pense pas quâ??on aurait une plainte. [â?¦] On nâ??est pas là pour interpréter la loi, mais pour lâ??appliquer quand ça répond à un certain besoin. »

Mme Paquin rappelle que la loi fédérale a été concoctée dans la foulée du jugement Bedford de la Cour suprême, qui a invalidé diverses dispositions législatives au motif que celles-ci mettaient en danger la vie des prostituées. « Donc, à chaque action policière posée envers une situation prostitutionnelle, on doit garder en tête cet aspect de sécurité des personnes », explique-t-elle.

Et la publicité ?

Le gouvernement conservateur a rendu légale la prostitution à domicile, mais a été accusé dâ??hypocrisie parce quâ??il a criminalisé la publicité de services sexuels. Les personnes qui annoncent leurs propres services seront encore une fois exemptées, mais pas les médias (journaux, sites Internet, petites annonces, etc.) qui en seront les diffuseurs. La peine prévue peut atteindre cinq ans dâ??emprisonnement. Encore là, le SPVM ne partira pas à la chasse des petites annonces salaces demain matin.

Quand on pose la question à lâ??inspectrice Paquin, elle répond par un rire. « Ã?a nous prendrait des ressources à temps plein, non-stop » pour sâ??attaquer à ce secteur qui est, selon elle, « immense ». Mme Paquin explique que le SPVM veut sâ??attaquer en priorité à la traite de personnes, des dossiers complexes qui demandent de lâ??écoute électronique et jusquâ??à, dit-elle, deux ans dâ??enquête. « Câ??est certain que les priorités sont accordées à ces aspects-là. Mais si dans le cadre de lâ??enquête on voit des proxénètes qui mettent des annonces pour vendre leurs filles, câ??est certain que ça va passer dans la machine et que des accusations vont venir avec. »

Il semble que Québecor a donné la consigne de ne plus accepter ce genre dâ??annonces. Le porte-parole de lâ??entreprise nâ??a pas répondu à notre demande, mais Le Devoir a tenté de faire publier au Journal de Montréal une petite annonce vantant les mérites dâ??une « rousse généreuse et coquine pour soirées torrides à domicile ». Lâ??annonce a été refusée net par la préposée.

Ce week-end, le magazine torontois Now a fait savoir quâ??il ne cesserait pas dâ??accepter ce genre dâ??annonces qui ont traditionnellement été une source appréciable de revenus.

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